Fransk

Fransk eksamen 8-9/6/09

08. juni 2009 af andrulli (Slettet)

 Hej fransk kyndige (: 

Jeg sidder her og har fået en tekst fra La bicyclette bleue, og skal have lidt hjælp til at forstå den?

Jeg kan forstå på det at der er krig og at michael bliver nød til at hjælpe civil forsvaret med at finde de døde. der er døde over det hele uden lemmer osv. men hvad sker der til sidst? hvis nogen kan sige mig det er jeg evigt taknemmelig. her er teksten:

Camille se réveilla en sursaut d'un sommeil agité, se demanda, un court instant, où elle pouvait bien être. Tout était sombre, même les paisibles tilleuls se dressaient noirs et menacants au-dessus d'elle. Son enfant bougea, lui procurant douleur et joie. Elle se redressa, s'appuyant au tronc d'un abre. Trop de calme, pensa-t-elle, en tenant son ventre. Camille percut d'abord comme un lointain roulement : l'orage, peut-être. Elle écouta... l'orage se rapprochait... il grondait... une silhouette s'abattit auprès d'elle. "Madame, madame, les avions..." Josette finissait à peine sa phrase, que lépouvante commenca: un chapelet de bombes tomba si près de la petite place que le sol trembla et que des ruines s'écroulèrent. Les explosion se succédaient et très vite des flammes montèrent, éclairant d'un seul coup les tilleuls. Mathias forca les femmes à s'écarter de la voiture vers laquelle elles s'étaient précipitées, les entraînant vers la partie la plus vide de la place. "L'essence, souffla-t-il à l'oreille de léa qui se débattait. - on dirait que c'est sur la route où on était tout à l'heure que les bombes sont tombées" hoqueta Josette. Plus loin, le bombardement continuait. On entendait crépiter les mitrailleuses. "Bon dieu, que fait la D.C.A.?" gronda Mathias. Il ne pouvait pas savoir qu'il n'y avait plus de batterie d D.C.A. à Orléans. Le grondement des avions s'éloignait... revenait. Volant bas, l'escadrille survola de nouveau la ville. Une grosse torpille tomba sans un fracas épouvantable, détruisant les dernières maisons encore debout, un garage et l'hôtel Saint-Aignan. Une pluie de pierre, de fer et de feu s'abbattit sur la longue colonne des réfugiés. Sur la petite place, auparavant si calme, passaient en courant, le visage déformé par la terreur, des gens aux vêtements déchirés, des femmes hallucinées portant dans leurs bras de petits corps disloqués, et des êtres sans mains, sans bras, sans visage. Une créature de cauchemar, dévêtue par l'explosion, sautillait à une vitesse étonnante sur une jambe ridiculement chaussée d'un soulier bas, tandis qu'un moignon sanglant laissait couler une traînée sombre. Les yeux exorbités, Léa et ses compagnons regardaient fuir ces malheureux sans bouger. Une Voiture de pompiers passa toutes sirènes hurlantes les éclaboussant de lumière au passage. Une camionnette s'arrêta près d'eux. Un Homme âgé, coiffé d'un casque de la grande Guerre, descendit: "Personne de blessé? - non ca va, merci, dit Mathias - Mais t'es soldat, toi... t'es jeune, viens avec nous, nous autres on est vieux et pas bien costauds, fit l'homme en montrant ceux qui l'accompagnaient. - n'y va pas, Mathias, s'écria Léa en s'accrochant à lui. - C'est pas bien, ma p'tite demoiselle, c' que vous faites là, gronda le vieillard. Des centaines de pauvres gens sont ensevelis là-bas, sous les maison, faut aller les secourir. - il a raison, Léa, laisse-le y aller, dit Camille. - et nous, alors, qu'est-ce qu'on va devenir toutes seules? - Vous êtes jeunes, aussi, venez nous aider.- ce n’est pas possible, mon amie est malade. – Bon, en route, assez discuté, pendant c’temps-là, y’en a qui meurent. Mathias entraîna Léa un peu à l’écart. « Ce sont des soldats de la défense passive, je dois leur obéir. Montez dans la voiture et essayez de gagner les ponts. – Mais nous n’allons pas t’abandonner là. Je dois faire mon devoir, que ce soit au front ou ici. – Mais la guerre est perdue ! hurla Léa.- Et alors ? Est-ce une raison ? Ne pleure pas, on se retrouvera. Prends mon fusil, on ne sait jamais. Fais attention à toi, je t’aime. » Sous les yeux désolés des trois jeunes femmes, Mathias prit son barda dans la voiture et monta dans la camionnette, qui s’éloigna vers l’incendie. La tête contre son bras, sur le capot de la voiture, Léa sanglotait. « Mademoiselle, il faut partir, dit josette qui soutenait camille dont les traits s’étaient encore creusés. – Tu as raison, ca ne sert à rien de pleurnicher », dit-elle en arrachant son pansement que la chaleur décollait. Ensemble, elles allongèrent Camille sur la banquette arriére. « Merci, murmura cette dernière. La vielle femme, où est-elle ? – il y a longtemps qu’elle est partie madame » dit Josette, en tendant la main en direction de l’incendie. Dans sa demi-inconscience, Camille gémissait. Josette, la tête hors de la voiture, guidait Léa à travers des débris de toutes sortes, les jets d’eau des canalisations éclatées, les morceaux de bois enflamme´s qui tombaient des maisons. « Attention, à droite, y’a un gros trou !» Léa ne l’évita qu’à moitié, et la secousse arracha un cri à Camille, un juron à Josette, Derrière elles, un immeuble s’effondra, des pierres s’abattirent sur la carrosserie, recouverte brutalement d’une épaisse couche de poussière. « Je n’y vois plus rien » cria Léa. Immobilisée au milieu du sifflement des flammes qui semblaient les entourer de toutes parts, Léa tenta de faire marcher les essuie-glaces. Sans succès. « Descends, ordanna-t-elle à Josette, va essuyer le pare-brise. – Non, mademoiselle, j’ai trop peur » fit la fille en éclatant en sanglots. Léa leva la main, l’attrapa par les cheveux. « Descends, je t’ordonne de descendre » Le coups pleuvaient sans qu’elle essayât de se défendre. « Arrête, Léa, je t’en supplie, arrête » de ses faibles mains, Camille s’efforca de retenir son amie. « J’y vais, donne-moi un chiffon. – Tu es folle, tu ne peux même pas tenir sur tes jambes. Si tu veux te rendre utile, passe-moi une couverture ». Dehors, le souffle de l’incendie l’enveloppa. A l’aide de la couverture, elle réussit à enlever le plus gros de la poussière. Soudain, elle entendit derrière elle un cri, puis, malgré le vacarme environnant, le bruit d’un corps s’effondrant tout prés d’elle. Elle se retourna brusquement, prête à frapper avec la couverture. Son geste resta en suspens... A la lueur des flammes, Camille se tenait debout. Serrant entre ses mains le canon du fusil, elle regardait fixement à terre. A ses pieds, gisait un homme au visage couvert de sang. Près de lui, la longue lame d’un couteau de boucher brillait. Frappée d’étonnement, Léa se pencha et secoua l’homme qui resta immobile. Lentement, elle se releva, regarda celle qui venait de lui sauver la vie comme si elle la voyait pour la première fois. La tendre Camille n’avait pas hésité à tuer !

vh. Andreas


Brugbart svar (2)

Svar #1
08. juni 2009 af Lauraxx (Slettet)

 Er det dig bøhli?


Skriv et svar til: Fransk eksamen 8-9/6/09

Du skal være logget ind, for at skrive et svar til dette spørgsmål. Klik her for at logge ind.
Har du ikke en bruger på Studieportalen.dk? Klik her for at oprette en bruger.